Alors que je testais la "remontée" de mon blog dans Google, je suis tombé sur une phrase (dans les extrait, dans Google) qui disait "Schinze est dégoûté, l'emboutisseuse lui casse les oreilles, son boulot lui fracasse le dos."
Bah merde alors, on parle de moi ? Pas possible !
Et là, je lis, un post aussi interessant qu'original, sur le blog de Christian Fournié ( www.verre-et-sable.com ), message de Philippe Keller - Journaliste - à l'origine...

La société "moderne" crée des emplois. Des emplois dans la fabrication de merdes neuves et dans la production de mazout pour les transporter.

... que l'on croise et recroise, et qui, malgré notre désir de confort et de continuité se doivent parfois de partir pour mieux revenir...
Ainsi, me revoila auprès d'une fille qui compte beaucoup pour moi, à lui dire tout et n'importe quoi, et à repenser aux vieux souvenirs sortis d'une autre vie...
Et là, je repense à ce que j'avais écris pour elle...

Cette rose, fraichement éclose
Sur ses pétales une larme se pose
Dans cette prison son coeur s'enferme
La tristesse règne dans ses yeux ternes.

A croire que retrouver des vieilles connaissances est un leitmotiv de notre évolution constante...
On change, on part, on revient, on se retrouve, on se croise...
Ca fait un moment que je repense à retrouver de vieux potes, mais quand je cherche, je trouve jamais...
Et puis... Bah y a Anthony avec qui j'ai fait le con toute mon enfance qui s'avère habiter a 10 mètres de chez moi, je m'inscrit sur Copains d'avant et hop, je retrouve une vieille amie...
Alalalala... Sacrée histoire...
Cette fille, c'est compliqué...
Imaginez un jeune petit con qui plait à une blondinette adorable, mais qui par peur de se retrouver dans un monde inconnu (les filles, ça a commencé tard pour moi... 17 ans pour mon premier baiser officiel, 19 ans pour "ma première fois"...) a préféré refuser l'affection (l'amour ?) d'une fille avec qui il s'entendait bien...
PPPpffff... Parfois j'me dis que si ça se trouve je suis passé à coté d'une fille qui aurait pu me faire découvrir ce que "libération" signifie...

Mon enfance, de part mes problèmes familiaux, n'a pas été rose, et je pense que sortir avec elle m'aurait fait du bien... Ca doit être pour ça que j'ai refusé... L'homme a peur du changement, c'est dans sa nature... Et là je repense à mon coeur qui battait à 2000 à l'heure quand on s'est retrouvé tout les 2 dans l'ascenceur... Moi, j'avais qu'une envie, l'embrasser (j'étais curieux de savoir ce que ça faisait de "rouler une pelle" quand j'y repense...), mais le froussard a pris le dessus...

Et dire que j'ai repensé à elle quelques temps avant de reprendre contact avec elle, et je me suis mis à regretter...

Je me rapelle surtout une soirée, il y a quelques années, après une première perte de vue, où je l'ai vue, un peu défaite (normal, c'était une soirée) mais un peu... dépressive ? Je sais plus trop, je me rapelle qu'elle m'a fait peur, peur pour elle...

Enfin bref... Là elle est amoureuse, je suis content pour elle, et jaloux peut être... Va savoir...

Bref, miss, si tu lis ça, sache que ce n'était pas une question d'attirance, mais c'était trop dur pour moi je pense... Mais bon, c'est peut être facile comme excuse, mais quelle excuse ne l'est pas, surtout pour ça ?

Et puis aujourd'hui, comme d'hab, j'vais manger un kebab (ah non, c'était une brochette d'agneau) en ville, et là, je vois un mec assis au fond... Merde, me dit quelque chose sa tête...
Et ça loupe pas... Mickael...

Ce mec a marqué mon enfance, que je pensais difficile, mais qui était le nirvana a coté de la sienne...
Ecole primaire avec lui, il a disparu durant la 6°... Et depuis pas de nouvelles...
Et là, 11 ans après, je le revois, mature mais inchangé, et je me rapelle soudain de toutes les conneries faites avec lui...
Et étrangement, il se rapelle pas...
Il a quitté la région en 6° après une grosse galère et a préféré tirer une croix sur son ancienne région...
Et son amnésie nous a embarqué...
Du coup, on rediscute, moi me rapellant de tout, lui de rien (pas évident à gérer comme situation), mais là, j'avais presque envie de pleurer tellement j'étais heureux de le savoir en vie...

PPPffff... le coup de vieux... Et là, je repense à Santu, à Nicolas, à tout mes potes avec qui j'ai fait les 400 coups quand j'étais merdeux... Je repense à Brice qui a quitté la ville au collège je crois, après le décès de ses 2 parents à cause d'un cancer... C'était un pauvre connard pourtant, le fouteur de merde de première... Et un jour, je pars me prendre Quick à Antibes, et qui me sers au drive ? Lui... J'hallucine... Adorable, souriant, heureux de revoir un ancien visage... PPpfff... re-coup de vieux...



Ca fait du bien autant que ça fait mal tout ça...
J'vais encore grandir ? encore partir ? encore croiser une personne ?

Qu'est-ce que ça va être, quand j'aurais 35 ans, quand, au coin d'une rue, je croiserai un visage familier, qui va me mettre un double high kick quand les souvenirs reviendront... Ca fait mal... Comme le "reformatage" des souvenirs du mec dans "L'effet papillon"...

PPPpfff... J'ai pas envie de grandir... Peur de perdre ce que j'ai, de retrouver ce que j'ai perdu...


"Plus tard, je veux écrire des livres" Et lui, je veux pas le décevoir (Klapish)

Erf...
Comment ramasser ses dents en 5 minutes...
Imaginez...
Un pub, sympathique, avec du DePalmas en musique de fond, 3 potes se retrouvant pour boire un coup et discuter de tout et de rien...

Nous buvons notre verre tranquille, en discutant de ce qui nous trotte dans la tête, Steeve tentant de m'expliquer pourquoi je ne peux pas monter de Turbo ou de Compresseur sur mon VR6, nous qui lui expliquons comme fonctionne le filtrage actif dans les installations audio de type IASCA, on parle de ce qu'on lit dans le journal qui nous attendait là (oui, les journaux m'attendent toujours... lol), comme par exemple du recouvrement des montagnes neigeuses suisses d'une mousse à 20euros le m² pour éviter la fonte prématurée... Enfin bref, de tout de rien...

Puis, à la table d'à coté, 2 filles viennent s'assoir...
L'une d'elle est mignone, et semble réservée, l'autre me plait moins mais a l'air plus... dominatrice...
Au bout d'un moment, je me lance...
"Salut, tu ne t'apellerai pas Aude par hasard ?"
"Ah non du tout, mon nom est beaucoup plus long..."
"Ah désolé, je t'avais pris pour l'ex à mon cousin, et vu que j'l'ai vu qu'une fois, j'étais pas bien sur..."
Et là , c'est le drame...

"C'est tout ce que tu trouves comme prétexte ?" me dit elle avec un ptit sourire narquois ?
Et de là est parti un petit jeu de "j'te remballe, fais de même" où elle prenait malin plaisir à nous remballer ("Nan, mais tu ne nous dérange pas, vous nous aviez déjà saoulé avant de me parler...") et moi à prendre ça avec humour en tentant gentillement de lui rapeller qu'en gros on fait tous caca le matin (j'ai pas dit ça comme ça, mais toi qui me lit, tu connais ma maniêre de parler)...

Bref, ça nous a vallu une tournée offerte par la maison car au final on a bien rigolé (le serveur, Alex, c't'enfoiré, est à la base de tout :p) et finalement ça a fait rigoler tout le monde cette petite gueguerre inutile :D

Donc, une soirée à se faire remballer à cause d'une simple phrase maladroite, "Salut, tu ne t'apellerai pas Aude par hasard ?"...
Ce qui me chagrine dans cette histoire, c'est que je pensais vraiment qu'il s'agissait de l'ex de mon cousin, que je n'avais vu qu'une fois à un repas de famille, puis, celle ci l'ayant quitté, je ne l'ai plus revu, et, sachant que j'oublie facilement les visages, j'avais peur qu'elle prenne mal (si c'était elle) que je ne lui dise pas bonjour etc... et je ne comptais pas du tout la draguer ou quoi que ce soit (surtout que c'est sa copine, la jolie blondinette discrête qui n'a pas dit un mot et fait que sourire, qui me plaisait le plus...)
Voila, ça partait d'un bon sentiment, ça s'est fini en bain de sang...

Nan, je déconne... J'ai pris tout ça a la rigolade, mais ça appuie désormais ma conviction sur les problêmes de communication entre les personnes...
cf: Joyeuse Saint Valentin...

Adieu verdure, je vais faire ma cure d'intoxication
Salut la ville, agonie de la civilisation

Au revoir, châtaignier, au revoir
Salut l'ombre, qui souvent me protégeait
Contre les éclats de cette chaleur désespoir
Du soleil, autour de contrastes nuancés

Adieu verdure, je vais faire ma cure d'intoxication
Salut la ville, agonie de la civilisation

Dis, la ville, ouvre tes débits,
Remplis du meilleur vin tes tonneaux,
Je paye une cuite à tous mes bons amis,
Fêter la victoire de l'automobile

Adieu verdure, je vais faire ma cure d'intoxication
Salut la ville, agonie de la civilisation

Dis, Nature, pourrai-je revenir
Je fais mes bagages, j'en ai pas pour longtemps,
Un an ou deux, le temps de repartir,
Et si tu veux je travaillerai tes champs

Et me voila dans un DataCenter à Marseille, entouré de centaines de serveurs, avec de la fibre optique de tout les cotés...
Entre la Golf VR6 et mon entrée dans un centre où transite les plus grosses connexions web via fibre optique, mon ego est en train de se gonfler à bloc... Monstrueux :)
J'me régale...

Admin réseau, un taf de branleur :D