Il y a des fois où on n'ose pas trop vérifier si l'herbe est plus verte chez le voisin... Peut être nous répétons nous souvent que ce n'est pas le cas pour justifier notre crainte de l'inconnu ?
Bref, toujours est il qu'à force de trop m'accrocher à une branche en ayant peur de la lacher, craignant de ne pas en trouver une autre durant ma chute, celle-ci a rompu...
Malgré une chute inévatible, il subsiste cet instant de ralenti, même genre d'instant que l'on retrouve en sautant du haut d'une falaise, dans un océan aussi grand qu'inconnu, instant qui nous permet de nous reccueillir et mieux observer où on va tomber...
A ce moment, notre esprit est assez clair et nos réflexes rapides pour distinguer une autre branche à laquelle nous rattraper... Et parfois, comme dans mon cas, on l'attrape, et on découvre un arbre encore plus agréable et confortable que celui qu'on a eu tant de peine à quitter.
Sorties, rencontres, bars, restaux, artistes, concerts, job... Tout est là où on arrive, encore faut-il prendre le temps de les trouver...
Comme l'a dit Olivier Clerc dans "La grenouille qui ne savait pa qu'elle était cuite, et autres leçons de vie" (Ed JC Lattès),
il convient de travailler à la fois individuellement et sur le plan collfectif [...] il est aussi important d'oeuvrer à améliorer le milieu dans lequel nous baignons, le contexte général, afin de favoriser l'évolution de chacun.Pour conclure, je dirait qu'un travail intérieur précédant un changement radical d'environnement permet de mieux se retrouver, et mieux trouver sa place dans son "nouveau monde"...
Ce que Nostradamus qualifiait de "fin du monde" ne devrait-il pas être revu en "fin d'un monde" ?
Reportez cette réflexion historique (dans le sens "faisant maintenant parti de l'histoire") à votre existence personnelle, et comprenez maintenant pourquoi mon futur album (lol) s'apellera "Etapes"...
PS: J'me rend compte que j'ai pas dit ce que je voulais dire ici... Et pourquoi il y a un écureuil comme image d'accompagnement...
Tout simple:
J'ai trouvé du boulot, je bosse dans une grosse boite, implantée dans une forêt, avec la mer en contre-bas, pas une voiture à moins de 5 km, des écureuils qui viennent vous manger dans la main, des mimosas en fleur, 700 personnes, dont les 3/4 sont des femmes et les 3/4 sont des jeunes, où on mange très bien pour 3 euros, où je gagne mieux que dans mon ancien taf...
Bref, c'est le pied quoi ^^
A la lecture de cette réflexion, d'un individu avec qui j'ai eu le plaisir de partager des moments dans le cadre du boulot et de loisirs, je dis : que ton album Etapes soi à la hauteur de ta richesse de réflexion et d'intuition, et nous aurons un chouette album à écouter. Et pour continuer dans la citation "Freine Mimosas, freine... "parfois cela fais aussi du bien non ?